HOMMAGE à GEORGES BRASSENS
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Georges Brassens:dix bijoux poétiquement incorrects
VIDÉOS - Disparu il y a 35 ans, le 29 octobre 1981, le Sétois avait confié de son vivant, avec malice, qu'il «avait eu pas mal de lettres d'engueulade.» Florilège de ses chansons aux antipodes de la bien-pensance.
René Fallet disait de son ami Georges Brassens: «Cet homme est dangereux. C'est un poète, un drôle de client pour les roucouleurs.»
Le chanteur Maxime Le forestier, qui lui voue une admiration sans borne, pense lui aussi qu'il est avant tout un écrivain: «On écoute Brassens, mais on le lit également beaucoup.»
Alors Brassens, auteur plus que chanteur? Trente-cinq ans après sa disparition, le 29 octobre 1981, la postérité a semble-t-il tranché.
Loin d'être oubliées ses ritournelles, pétries d'un humanisme gentiment libertaire, n'ont pas pris une ride. Les jeunes chanteurs reprennent parfois les chansons de Brassens sans les comprendre vraiment tandis que les intellectuels tentent d'y débusquer leur philosophie cachée.
Alors Brassens était-il anarchiste, de gauche, catholique, moral, immoral, amoral? Personne ne le saura vraiment jamais. Ce qui est sûr, en revanche, c'est qu'il a su mettre en musique Victor Hugo comme personne et que sur la grand mare des canards, avec ses amis pas choisis par Montaigne et La Boétie, sur le ventre ils se tapaient fort...
Comme vous peut-être en réécoutant quelques-uns de ses chefs-d'œuvre...
● La Mauvaise Réputation (1952)
● Les Amoureux des bancs publics (1953)
● Chanson pour l'Auvergnat (1954)
● Auprès de mon arbre (1956)
● La Légende de la nonne (1956), poème de Victor Hugo
● Le temps ne fait rien à l'affaire (1961)
● Les Trompettes de la renommée (1962)
● Les Copains d'abord (1964)
● Mourir pour des idées (1972)
● Tempête dans un bénitier (1976)
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