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Mouloudji, une vie une oeuvre
Ajoutée le 16 févr. 2017
Par Leila Djitli. Réalisation : Assia Khalid. Prise de son : Yvan Turk. Mixage : Julien Doumenc. Archives INA : Marie Decaens. Lecture : Nicolas Raccah (extrait du Petit invité). Remerciement à Xavier Perrot (Universal Music).
Intervenants :
Annabelle Mouloudji : fille de Mouloudji, chanteuse et comédienne.
Francesca Solleville : chanteuse
Cris Carol : compositrice.
Anna Birgit : photographe.
Yves Jeuland : Réalisateur
Eric Slabiak : musicien.
Laurent Balandras : auteur, éditeur musical.
Partir à la rencontre de Mouloudji, c’est faire la route avec des artistes prestigieux qui ont marqué leur époque : Jean-Louis Barrault, Jacques Prévert, Robert Desnos, Simone de Beauvoir, Raymond Queneau, Sylvain Itkine, pour ne citer que ceux-là, un véritable panthéon de poètes !
Pourtant, rien ne prédestinait ce gamin du Paris populaire de Belleville et Ménilmontant à l’enfance tumultueuse, à fréquenter la crème de Saint-Germain-des Prés et s'en faire adopter au point que le cours de sa vie en soit changé.
C’est dans Jenny de Marcel Carné en 1936 qu’il débute au cinéma. Suivront La guerre des gosses, Ménilmontant... Jacques Prévert dira de lui : « Quand j’ai rencontré Mouloudji, c’était un enfant, un petit garçon. Il n’avait pas ce qu’il est convenu d’appeler un jolie voix , mais une voix vraie, vivante, troublante, drôle et parfois déchirante, c’était la sienne, la voix des rues, la voix du cœur, il a grandi mais il chante pareil. De là son charme » !
Dans la dureté de son enfance, il a en effet puisé son inspiration et écrit plusieurs romans largement autobiographiques. Le premier, Enrico, encouragé et corrigé par Simone de Beauvoir, dit la légende, sera immédiatement couronné de succès, et recevra le prix de la Pléiade.
Cinéma, romans, chansons, il a tous les talents ! Et quand vient la célébrité, grâce à la chanson, malgré une voix atypique, il remercie sa chance mais restera insensible aux honneurs. Tous ses textes, ses romans, ses chansons portent son histoire, ses souvenirs. A Bernard Dimey son ami il confie « Je n’ai aucune imagination, je raconte dans mes textes ce que je vis, tout simplement ».
Il est parti sans faire de bruit, un triste jour de Juin 1994. Depuis peu ou pas d’hommages, de commémoration, d’anniversaire…Restent Gregory et Annabelle Mouloudji, ses deux enfants, qui n’ont de cesse de partager et d’entretenir la mémoire de leur père.
Intervenants :
Annabelle Mouloudji : fille de Mouloudji, chanteuse et comédienne.
Francesca Solleville : chanteuse
Cris Carol : compositrice.
Anna Birgit : photographe.
Yves Jeuland : Réalisateur
Eric Slabiak : musicien.
Laurent Balandras : auteur, éditeur musical.
Partir à la rencontre de Mouloudji, c’est faire la route avec des artistes prestigieux qui ont marqué leur époque : Jean-Louis Barrault, Jacques Prévert, Robert Desnos, Simone de Beauvoir, Raymond Queneau, Sylvain Itkine, pour ne citer que ceux-là, un véritable panthéon de poètes !
Pourtant, rien ne prédestinait ce gamin du Paris populaire de Belleville et Ménilmontant à l’enfance tumultueuse, à fréquenter la crème de Saint-Germain-des Prés et s'en faire adopter au point que le cours de sa vie en soit changé.
C’est dans Jenny de Marcel Carné en 1936 qu’il débute au cinéma. Suivront La guerre des gosses, Ménilmontant... Jacques Prévert dira de lui : « Quand j’ai rencontré Mouloudji, c’était un enfant, un petit garçon. Il n’avait pas ce qu’il est convenu d’appeler un jolie voix , mais une voix vraie, vivante, troublante, drôle et parfois déchirante, c’était la sienne, la voix des rues, la voix du cœur, il a grandi mais il chante pareil. De là son charme » !
Dans la dureté de son enfance, il a en effet puisé son inspiration et écrit plusieurs romans largement autobiographiques. Le premier, Enrico, encouragé et corrigé par Simone de Beauvoir, dit la légende, sera immédiatement couronné de succès, et recevra le prix de la Pléiade.
Cinéma, romans, chansons, il a tous les talents ! Et quand vient la célébrité, grâce à la chanson, malgré une voix atypique, il remercie sa chance mais restera insensible aux honneurs. Tous ses textes, ses romans, ses chansons portent son histoire, ses souvenirs. A Bernard Dimey son ami il confie « Je n’ai aucune imagination, je raconte dans mes textes ce que je vis, tout simplement ».
Il est parti sans faire de bruit, un triste jour de Juin 1994. Depuis peu ou pas d’hommages, de commémoration, d’anniversaire…Restent Gregory et Annabelle Mouloudji, ses deux enfants, qui n’ont de cesse de partager et d’entretenir la mémoire de leur père.
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