mercredi 28 novembre 2018

LA BELLE CHANSON - Charles Aznavour - Best of Olympia 1968

LA BELLE CHANSON

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Charles Aznavour - Best of Olympia 1968 [HD]





Ajoutée le 30 avr. 2012
Olympia 1968 Il faut savoir
Il faut savoir
Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retir
Et qu'il ne reste que le pire
Dans une vie bte pleurer

Il faut savoir, cote que cote,
Garder toute sa dignit
Et, malgr ce qu'il nous en cote,
S'en aller sans se retourner

Face au destin, qui nous dsarme,
Et devant le bonher perdu,
Il faut savoir cacher ses larmes
Mais moi, mon coeur, je n'ai pas su

Il faut savoir quitter la table
Lorsque l'amour est desservi
Sans s'accrocher, l'air pitoyable,
Mais partir sans faire de bruit

Il faut savoir cacher sa peine
Sous le masque de tous les jours
Et retenir les cris de haine
Qui sont les derniers mots d'amour

Il faut savoir rester de glace
Et taire un coeur qui meurt dja
Il faut savoir garder la face
Mais moi je t'aime trop
Mais moi je ne peux pas
Il faut savoir
Mais moi je ne sais pas
Paris au mois d'août

Paris au mois d'août
Balayé par septembre
Notre amour d'un été
Tristement se démembre
Et se meurt au passé
J'avais beau m'y attendre
Mon coeur vide de tout
Ressemble à s'y méprendre
A Paris au mois d'août

De larmes et de rires
Était fait notre amour
Qui redoutant le pire
Vivait au jour le jour
Chaque rue chaque pierre
Semblait n'être qu'à nous
Nous étions seuls sur terre
A Paris au mois d'août

Pour te dire je t'aime
Aussi loin que tu sois
Une part de moi-même
Reste accrochée à toi
Et l'autre solitaire
Recherche de partout
L'aveuglante lumière
De Paris au mois d'août

Dieu fasse que mon rêve
De retrouver un peu
Du mois d'Août sur tes lèvres
De Paris dans tes yeux
Prenne forme et relance
Notre amour un peu fou
Pour que tout recommence
A Paris au mois d'août

Tout s'en va

Tout s'en va
Tout s'en va, tout se meurt
Tu ne crois plus à notre bonheur
Et tu deviens sans raison ni cause
Nerveuse et morose, Rose, Rose

Rose, Rose, ah oui ! Je me souviens
J'avais quoi, dix-setp ans, toi peut-être un peu moins
Quand tu séchais tes cours et venait le matin
Pour m'apporter ton cœur comme un bouton de rose
Rose, Rose, amour de mon passé
Quand tu venais me voir dans ma chambre au grenier
Je trouvais que ta peau sentait le foin mouillé
Et quand je t'embrassais... mais ça c'est autre chose

Tout s'en va, tout se meurt
Tu veux fermer ta porte à mon cœur
J'entends déjà le vente qui se lève
Pour chasser mes rêves, Ève, Ève

Ève, Ève encore un souvenir
Qui m'a brûlé le cœur avant que de faiblir
J'ai cru devenir fou, j'ai voulu en mourir
Mais le temps guérit tout, un jour sans crier gare
Ève, Ève à mordre follement
Dans le fruit de l'amour, on se brise les dents
Si tu m'as fait du mal j'ai conservé pourtant
Le souvenir des jours... je crois que je m'égare

Tout s'en va, tout se meurt
Je sens qu'en moi s'installe la peur
Tu as déjà bouclé ta valise
Et je réalise, Lise, Lise

Lise, Lise, où es-tu aujourd'hui
Toi qui mourais le jour pour renaître la nuit
Toi qui marchais pieds nus en rêvant sous la pluie
Abhorrant le soleil mais adorant la neige
Lise, Lise et tes cheveux mouvants
Fantasque, inattendue, mi-femme et mi-enfant,
Qui tombais dans mes bras parfois en sanglotant
Ou en riant très fort... voyons où en étais-je ?

Tout s'en va, tout se meurt
Je ne suis plus qu'une ombre en ton cœur
Et je vois bien qu'en toi tout s'apprête
Pour d'autres conquêtes... Kate, Kate

Kate, Kate à l'accent que j'aimais
Qui malgré ses efforts lorsqu'elle s'exprimait
Ne pouvait s'empêcher d'écorcher le français
Qui bien qu'étant anglaise était pourtant d'argile
Kate Kate avait mille trésors
Et des taches de rouille agrémentaient son corps
Comme si ses parents l'avaient laissée dehors
Trop longtemps sous la pluie... les bonheur est fragile

Tout s'en va, tout se meurt
Mais le printemps revient en vainqueur
Les bras chargés de rêves et de fleurs
Et sèche nos pleurs
Et sème en nos cœurs
Ses grains de folie
Ainsi va la vie.


Sa jeunesse

Sa jeunesse... 

Lorsque l'on tient, 
Entre ses mains, 
Cette richesse, 
Avoir vingt ans, 
Des lendemains pleins, 
De promesses, 


Quand l'amour, 

Sur nous, 
Se penche, 
Pour nous offrir, 
Ses nuits blanches, 
Lorsque l'on voit, 
Loin devant soi, 
Rire la vie. 
Brodée d'espoir, 
Riche de joies, 
Et de folies, 

Il faut boire jusqu'à l'ivresse, 
Sa jeunesse.


Car, 
Tous les instants, 
De nos vingts ans, 
Nous sont comptés, 
Et, jamais plus, 
Le temps perdu, 
Ne nous fait face, 
Il passe, 
Souvent en vain, 
On tend les mains, 
Et l'on regrette, 
Il est trop tard, 
Sur son chemin rien ne l'arrête, 

On ne peut garder sans cesse, 
Sa jeunesse. 
Avant que de sourire, 
Et nous quittons l'enfance, 
Avant que de savoir, 
La jeunesse s'enfuit, 
Cela semble si court, 
Que l'on est tout surpris, 
Qu'avant que de comprendre, 
On quitte l’existence. 

Lorsque l'on tient, 
Entre ses mains, 
Cette richesse, 
Avoir vingt ans, 
Des lendemains pleins, 
De promesses, 
Quand l'amour, 
Sur nous, 
Se penche, 
Pour nous offrir, 
Ses nuits blanches, 
Lorsque l'on voit, 
Loin devant soi, 
Rire la vie. 
Brodée l'espoir, 
Riche de joies, 
Et de folies, 

Il faut boire jusqu'à l'ivresse, 
Sa jeunesse. 

Car, 
Tous les instants, 
De nos vingt ans, 
Nous sont comptés, 
Et, jamais plus, 
Le temps perdu, 
Ne nous fait face, 
Il passe, 
Souvent en vain, 
On tend les mains, 
Et l'on regrette, 
Il est trop tard, 
Sur son chemin rien ne l'arrête, 

On ne peut garder sans cesse, 
Sa jeunesse.




Hier encore

Hier encore

Hier encore
J'avais vingt ans
Je caressais le temps
Et jouais de la vie
Comme on joue de l'amour
Et je vivais la nuit
Sans compter sur mes jours
Qui fuyaient dans le temps

J'ai fait tant de projets
Qui sont restés en l'air
J'ai fondé tant d'espoirs
Qui se sont envolés
Que je reste perdu
Ne sachant où aller
Les yeux cherchant le ciel
Mais le coeur mis en terre

Hier encore
J'avais vingt ans
Je gaspillais le temps
En croyant l'arrêter
Et pour le retenir
Même le devancer
Je n'ai fait que courir
Et me suis essoufflé

Ignorant le passé
Conjuguant au futur
Je précédais de moi
Toute conversation
Et donnais mon avis
Que je voulais le bon
Pour critiquer le monde
Avec désinvolture

Hier encore
J'avais vingt ans
Mais j'ai perdu mon temps
A faire des folies
Qui ne me laissent au fond
Rien de vraiment précis
Que quelques rides au front
Et la peur de l'ennui

Car mes amours sont mortes
Avant que d'exister
Mes amis sont partis
Et ne reviendront pas
Par ma faute j'ai fait
Le vide autour de moi
Et j'ai gâché ma vie
Et mes jeunes années

Du meilleur et du pire
En jetant le meilleur
J'ai figé mes sourires
Et j'ai glacé mes pleurs
Où sont-ils à présent
A présent mes vingt ans?


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