Je ne suis qu'un amas de chair, un galaxique qui détaleDans les hôtels du monte-en-l'air quand ma psycho se fait la malleTa robe prise sur le vif dans la collection des comètesTraînera dans mon objectif quand les termites seront "Jet"Je vais tout à l'heure fauchant des moutons d'iceberg solaireAvec le quartz entre leurs dents à brouter des idées-lumièreEt des chevaux les appelant de leur pampa et des coursivesQue j'invente à leurs naseaux blancs comme le sperme de la rive
Des mots qui t'envahiraient comme la lumièreDes mots qui montent de la terre comme des violons tristesSous un avion fidèle, des mots...
Arrive, marin d'outre-temps ! Arrive, marin d'extase !Quand je m'arrête, tu me prends comme je te prends dans ta caseNégresse bleue, blues d'horizon et les poissons que tu dégorgesDepuis ton ventre et tes façons quand ton sexo joue dans ta gorgeDans cette plaie comme d'un trou, grouillant de cris comme la vagueQuand les goélands sont jaloux de l'architecte où s'extravaguentDes maçons aux dents de velours et le ciment de leur saliveÀ te cimenter pour l'amour ton cul calculant la dérive
Des mots qui t'envahiraient comme mon absenceDes mots qui montent du silence comme des violons tristesSous une main fidèle, des mots...
Mes souvenirs s'en vont par deux, moi, le terrien du PacifiqueJe suis métis de mes aveux, je suis le silence en musiqueLe parfum des mondes perdus, le sourire de la comèteSous l'empire de ta vertu quand mes soldats te font la fêteMuselle-moi si tu peux, toi, dans ton ixe où le vacarmeSonne le glas dans le milieu, moi, planté là avec mon armeTu es de tous les continents, tu m'arrives comme la routeOù s'exténuent dix mille amants quand la pluie à ton cul s'égoutte
Des mots qui t'envahiraient comme la folieDes mots qui montent de la vie comme la raison tristeDans ta tête fidèle, des mots...
Ô la mer de mes cent mille ans, je m'en souviens, j'avais dix pigesEt tu bandes ton arc pendant que ma liqueur d'alors se figeTu es ma glace et moi ton feu, parmi les algues tu promènesCette déraison où je peux m'embrumer les bronches à ta traîneEt qu'ai-je donc à lyriser cette miction qui me lamente ?Dans ton lit, j'allais te braquer, ta culotte sentait la mentheEt je remontais jusqu'au bord de ton goémon en soupenteEt mes yeux te prenaient alors ce blanc d'écume de l'attente
Des mots qui t'envahiraient comme la détresseDes mots qui montent de l'ivresse comme les choses tristesSous le destin fidèle, des mots...
Emme c2 Emme c2, aime-moi donc, ta parallèleAvec la mienne, si tu veux, s'entrianglera sous mes ailesHumant un peu par le dessous, je deviendrai ton olfacmouetteMon bec plongeant dans ton égout quand Dieu se vide de la têteLes vagues, les vagues jamais ne viendront repeupler le sableOù je me traîne désormais, attendant la marée du diableCe copain qui nous tient la main devant la mer crépusculaireDepuis que mon cœur dans le tien mêle ton astre à ma lumière
Des mots qui t'envahiraient comme la lumièreDes mots qui montent de la terre comme des oiseaux tristesSous un avion fidèle, je t'aime ? Tu m'aimes ? On s'aime ? Des mots.
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