jeudi 19 septembre 2024

Mouloudji - Comme un p’tit coquelicot 🌺

 



               


Mouloudji - Comme un p’tit coquelicot 🌺
Aujourd'hui on pense à Mouloudji, il aurait 102 ans, il nous a quitté il y a 30 ans déjà 🙏✨💖
"Comme un p’tit coquelicot" est une chanson emblématique interprétée par Mouloudji en 1952, qui a marqué la chanson française de l'après-guerre. Le coquelicot est associé à la mémoire des soldats morts durant la Première Guerre mondiale, principalement dans les pays du Commonwealth. Cette symbolique est née après la publication du poème "In Flanders Fields". "Comme un p’tit coquelicot" est ecrite par Raymond Asso et composée par Claude Valery, la chanson raconte une histoire poignante sur la fugacité de la vie et de l'amour à travers l'image du coquelicot, une fleur éphémère qui symbolise la fragilité et la beauté.
Le texte met en scène un homme qui se souvient d'une femme aimée, évoquant sa beauté et son charme avec nostalgie. La chanson aborde des thèmes universels tels que l'amour, la perte et le souvenir, des sujets chers à Mouloudji, qui y apporte une interprétation touchante et sincère, renforçant l'aspect mélancolique de la chanson.
Ce morceau est rapidement devenu l'un des plus grands succès de Mouloudji et reste une référence incontournable dans le répertoire de la chanson française. La simplicité de la mélodie, associée à des paroles sensibles et poétiques, a contribué à sa popularité et à son caractère intemporel.
Mouloudji, chanteur et acteur français d'origine algérienne, était connu pour ses interprétations intenses et sa sensibilité artistique. "Comme un p’tit coquelicot" a largement contribué à renforcer son image d'artiste engagé, capable d'émouvoir les auditeurs avec des textes profonds et intimistes. #chanson #annees50 #chansonfrancaise #mouloudji

 Comme Un P'tit Coquelicot 

Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose !
Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà :
Quand j't'aurai dit, tu comprendras !
La premièr' fois que je l'ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé.
Et sous le corsag' blanc,
Là où battait son coeur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.

C'est très curieux comm' tes yeux brillent
En te rapp'lant la jolie fille !
Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquer... les coqu'licots !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras,
Elle m'a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé ! ... on s'est aimé !
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son coeur,
Qu'à la plac' du baiser
Y avait comm' une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.

Ça n'est rien d'autr' qu'un'aventure
Ta p'tit' histoire, et je te jure
Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot
Ni cett' passion... des coqu'licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas !
Et le lend'main, quand j'lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsag' blanc,
Juste à la plac' du coeur,
Y avait trois goutt's de sang
Qui faisaient comm' un' fleur :
Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !
Un tout p'tit coqu'licot.






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