mardi 21 janvier 2020

LA BELLE CHANSON - Une Iséroise en lice au concours de chant le Tremplin des talents à Paris ce lundi

LA BELLE CHANSON

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CHARANCIEU/PONT-DE-BEAUVOISIN

Une Iséroise en lice au concours de chant le Tremplin des talents à Paris ce lundi


Ophélia Chevaux sera face à cinq autres candidats ce lundi 20 janvier, à Paris pour ce concours de chant.
Par Candice HECK - Hier à 17:33 | mis à jour à 17:39 
Ophélia Chevaux chantera ce lundi soir sa composition "Ma fille" devant un jury de célébrités du monde du spectacle.  Photo  Baba
Ophélia Chevaux chantera ce lundi soir sa composition "Ma fille" devant un jury de célébrités du monde du spectacle.  Photo Baba
Ophélia Chevaux chantera ce lundi soir sa composition "Ma fille" devant un jury de célébrités du monde du spectacle.  Photo  Baba


« Samedi soir, j’étais morte de trouille. Aujourd’hui (lundi 20 janvier, N.D.L.R.), je suis confiante, je me suis préparée. » Ophélia Chevaux, de son nom de scène "Baba", fait partie des six finalistes du Tremplin des talents, qui se disputera ce lundi 20 janvier, à 20 heures, au Palais des glaces, à Paris. Ce concours met un terme à toute une saison de sélections de chanteurs auteurs-compositeurs-interprètes, en France et en Belgique.

L’aventure de la jeune femme de 27 ans, née à Pont-de-Beauvoisin et originaire de Madagascar, débute un peu « par hasard » dans ce concours. « Mon compagnon a joué un rôle important, c’est lui qui a repéré un casting pour participer à cet événement musical que je ne connaissais pas. Je me suis alors lancée, sans trop savoir où j’allais. » Et, ça marche. De, là, celle qui chante « depuis toute petite mais doute beaucoup » valide les étapes, au point de remporter son billet pour la grande finale.
Son titre "Ma fille" : « C’était comme un vrai cri de douleur »
Sur la scène du Palais des glaces, face à cinq autres concurrents, cette professeur de français de métier chantera sa composition "Ma fille" , extraite de l’EP "Rencontres". Une ballade écrite il y a deux ans, chez ses parents, à Charancieu. Dans cette commune où elle a vécu jusqu’à ses 18 ans. « Comme d’habitude, je pianotais. Puis, des paroles me sont venues, j’ai composé ce titre en 10 minutes. Je l’ai même quasiment hurlé, c’était comme un vrai cri de douleur. Je parle d’une enfant perdue après mon avortement. Cette chanson a mis du temps à se concrétiser, il a fallu trouver un arrangement, poser ma voix, etc. La chanter en public était une étape difficile, j’ai effectué un vrai travail sur moi-même. C’est une vraie victoire de l’interpréter. »

Ce lundi soir, Ophélia Chevaux, qui baigne dans les univers pop, soul, blues et la variété française, a bien plus à gagner. « Les 15 premiers rangs de la salle seront occupés par des professionnels de la musique (journalistes, producteurs, radios, etc.), ça en vaut la peine. Aujourd’hui, si on me demandait de choisir entre ma carrière d’enseignante et de chanteuse, je choisirais la chanson. Mais, je n’en suis pas encore là. »
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