Le Web Journal de Maurice Victor Vial: Leny Escudero

Lény Escudéro en concert au Déjazet (1991) Label : Creon Music Ref : 4905729 Réalisé par Pierre Olivier Larrieu (sortie: 2003) Rachel 1965 Paroles et musique: Lény Escudéro C'était jour de Saint-Jean Fête des amoureux À l'auberge des vents Après le dernier feu. Y'avait là dix battants Venus boire leurs écus Et c'était Petit Jean Qui en avait le plus. Ils étaient dix braillants Qui s'en foutaient du nord Et c'était Petit Jean Qui braillait le plus fort. Et même de temps en temps Pour tous ses compagnons Il y avait Petit Jean Qui poussait la chanson. "Que vous êtes jolie Je donnerais ma mie Pour une de vos folies Le restant de ma vie." Sur la table les dés Désignaient qui boirait Désignaient qui paierait Et ce que l'on boirait. Et les dés en roulant Désignaient les vaincus Et c'était Petit Jean Qui en buvait le plus. Et les dés en roulant Désignaient qui paierait Et y'avait qu'Petit Jean Qui ne payait jamais. Les ivrognes perdants Qui pleuraient leurs écus Disaient à Petit Jean T'as une veine de pendu. Mais Petit Jean toujours À mi-chemin des cieux Chantait "Rêve d'amour" "Le Beau Danube Bleu". Vive le sang de la treille On n'en a jamais trop Patron laisse la bouteille Apporte le tonneau. Et Bacchus officiant C'étaient rires sonores Et c'était Petit Jean Qui riait le plus fort. Mais le vin lentement A mis les cœurs au trou Et y'a plus qu'Petit Jean Qui reste seul debout. Ses deux mains s'appuyant Sur le bord du comptoir Je m'appelle Petit Jean Je veux encore à boire. Je veux chanter encore Mais j'chante pas pour les morts Et cette chanson-là J'vais la chanter pour moi. Je voudrais tant ma mère Que tu ne sois pas femme Et pouvoir dire enfin Qu'elles sont toutes des putains. Je voudrais tant mon père Ne pas t'avoir connu Et pouvoir dire enfin Nous sommes tous cocus. Je voudrais tant ma mère Que tu ne sois pas femme Et pouvoir dire enfin Qu'elles sont toutes des putains. Mon frère je t'aime bien Tu n'serais pas né ici Je pourrais dire enfin J'ai connu un ami. Je voudrais tant ma mère Que tu ne sois pas femme Et pouvoir dire enfin Qu'elles sont toutes, qu'elles sont toutes... Racheeel...!