Arrivée discrètement sur la scène de l'Espace Marine, guitare à la main, la chanteuse américaine Joan Baez, qui a fêté cette année ses 75 ans, a alterné ballades folk et hommages à Bob Dylan. Mais ce sont surtout les chansons militantes qui ont rythmé la soirée, faisant écho à l'actualité de la crise migratoire en Europe et aux attentats en France. La soirée a débuté par la mythique "Chanson pour l'Auvergnat" de Georges Brassens, chantée en français avec l'accompagnement de la salle et un tonnerre d'applaudissements à la fin.
Chanson pour les réfugiés mexicains expulsés des Etats-Unis, mais aussi "Imagine" de John Lennon, ou encore Joe Hill, figure des luttes sociales aux Etats-Unis. Joan Baez a multiplié les appels à la tolérance et à la paix dans une France encore traumatisée par les récents attentats, avant de finir par le célèbre hommage "Here's to you", écrit en mémoire des deux anarchistes d'origine italienne Sacco et Vanzetti.
Qualifiant son public de "plus que super", la chanteuse a également entonné la chanson antimilitariste "Le Déserteur", comme un ultime message pacifiste adressé au président François Hollande.
Alan Stivell en "guest" surprise
Invité surprise, le harpiste Alan Stivell a reçu les acclamations du public lorsqu'il a interprété en breton sa célèbre chanson "Tri Martolod", accompagné par Joan Baez. Les deux artistes se sont ensuite serrés à plusieurs reprises dans les bras l'un de l'autre.
Vidéo : Journal OuestFrance
Après plusieurs rappels, et alors que la moitié de la salle était déjà partie, la "citoyenne du monde" est réapparue pour chanter le fameux hymne du festival de Woodstock "We shall overcome" (nous vaincrons) dont les paroles "nous n'avons pas peur", ont trouvé une résonance particulière auprès du public.
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