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Georges Chelon Sonnet d'automne
Sonnet d'automne
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Sois charmante et tais-toi ! Mon coeur, que tout irrite,
Excepté la candeur de l’antique animal,
Ne veut pas te montrer son secret infernal,
Berceuse dont la main aux longs sommeils m’invite,
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite
Ne veut pas te montrer son secret infernal,
Berceuse dont la main aux longs sommeils m’invite
Ni sa noire légende avec la flamme écrite.
Je hais la passion et l’esprit me fait mal !
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ni sa noire légende avec la flamme écrite.
Je hais la passion et l’esprit me fait mal !
Aimons-nous doucement. L’amour dans sa guérite,
Ténébreux, embusqué, bande son arc fatal.
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Aimons-nous doucement. L’amour dans sa guérite,
Ténébreux, embusqué, bande son arc fatal.
Je connais les engins de son vieil arsenal :
Crime, horreur et folie ! – Ô pâle marguerite !
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Je connais les engins de son vieil arsenal :
Crime, horreur et folie ! – Ô pâle marguerite !
Comme moi n’es-tu pas un soleil automnal,
Ô ma si blanche, ô ma si froide Marguerite ?
Ils me disent, tes yeux
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Sois charmante et tais-toi ! Mon coeur, que tout irrite,
Excepté la candeur de l’antique animal,
Ne veut pas te montrer son secret infernal,
Berceuse dont la main aux longs sommeils m’invite,
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite
Ne veut pas te montrer son secret infernal,
Berceuse dont la main aux longs sommeils m’invite
Ni sa noire légende avec la flamme écrite.
Je hais la passion et l’esprit me fait mal !
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ni sa noire légende avec la flamme écrite.
Je hais la passion et l’esprit me fait mal !
Aimons-nous doucement. L’amour dans sa guérite,
Ténébreux, embusqué, bande son arc fatal.
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Aimons-nous doucement. L’amour dans sa guérite,
Ténébreux, embusqué, bande son arc fatal.
Je connais les engins de son vieil arsenal :
Crime, horreur et folie ! – Ô pâle marguerite !
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ?
Je connais les engins de son vieil arsenal :
Crime, horreur et folie ! – Ô pâle marguerite !
Comme moi n’es-tu pas un soleil automnal,
Ô ma si blanche, ô ma si froide Marguerite ?
Ils me disent, tes yeux
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