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Le Cri du Peuple - Chansons de la Commune
Ajoutée le 5 août 2014
Estratto dal CD allegato a Le Cri du Peuple, ed. L’intègrale,
di Jacques Tardi e Jean Vautrin, prodotto da Casterman nel
Settembre 2004, contenente 15 singoli per la voce di artisti
quali Francesca Solleville, Serge Utgé-Royo, Bruno Daraquy,
Dominique Grange e lo stesso Tardi, con la direzione musicale
di Philippe Mira, strumentisti Nathalie Fortin e Philippe Leygnac.
Prodotto di gran qualità, sia per quanto riguarda l'opera grafica
che la partitura musicale, una vera chicca per amanti del genere
e collezionisti, tuttora reperibile a prezzi relativamente abbordabili
presso Amazon & company, accattatevillo**
01) La Canaille*
02) Un drapeau saignait*
03) Le capitaine au mur
04) La semaine sanglante
05) Le temps des cerises
06) La communarde*
07) Fourtiquets*
08) Le drapeau rouge*
09) L'insurgé
10) Le tombeau des fusillés
11) L'internationale*
12) Elle n'est pas morte
13) Sur la commune
14) Le mur
15) Sur le temps des cerises*
* brani nel video
** marketta ッ
di Jacques Tardi e Jean Vautrin, prodotto da Casterman nel
Settembre 2004, contenente 15 singoli per la voce di artisti
quali Francesca Solleville, Serge Utgé-Royo, Bruno Daraquy,
Dominique Grange e lo stesso Tardi, con la direzione musicale
di Philippe Mira, strumentisti Nathalie Fortin e Philippe Leygnac.
Prodotto di gran qualità, sia per quanto riguarda l'opera grafica
che la partitura musicale, una vera chicca per amanti del genere
e collezionisti, tuttora reperibile a prezzi relativamente abbordabili
presso Amazon & company, accattatevillo**
01) La Canaille*
02) Un drapeau saignait*
03) Le capitaine au mur
04) La semaine sanglante
05) Le temps des cerises
06) La communarde*
07) Fourtiquets*
08) Le drapeau rouge*
09) L'insurgé
10) Le tombeau des fusillés
11) L'internationale*
12) Elle n'est pas morte
13) Sur la commune
14) Le mur
15) Sur le temps des cerises*
* brani nel video
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LA CANAILLE
Dans la vieille cité française
Existe une race de fer
Dont l'âme comme une fournaise
A de son feu bronzé la chair.
Tous ses fils naissent sur la paille,
Pour palais ils n'ont qu'un taudis
C'est la canaille
Eh bien, j'en suis!
Ce n'est pas le pilier du bagne,
C'est l'honnête homme dont la main
Par la plume ou le marteau gagne
En suant son morceau de pain
C'est le père enfin qui travaille
Les jours et quelquefois les nuits.
C'est la canaille
Eh bien, j'en suis!
C'est l'artiste, c'est le bohème
Qui sans souper rime rêveur
Un sonnet à celle qu'il aime
Trompant l'estomac par le coeur.
C'est à crédit qu'il fait ripaille
Qu'il loge et qu'il a des habits.
C'est la canaille
Eh bien, j'en suis!
C'est l'homme à la face terreuse
Au corps maigre, à l'œil de hibou,
Au bras de fer à main nerveuse
Qui sortant d'on ne sait pas où
Toujours avec esprit vous raille
Se riant de votre mépris
C'est la canaille
Eh bien, j'en suis!
C'est l'enfant que la destinée,
Force à rejeter ses haillons
Quand sonne sa vingtième année
Pour entrer dans nos bataillons.
Chair à canons de la bataille
Toujours il succombe sans cris...
C'est la canaille
Eh bien, j'en suis!
Ils fredonnaient la Marseillaise
Nos pères les vieux vagabonds
Attaquant en quatre-vingt treize
Les bastilles dont les canons
Défendaient la vieille muraille
Que de trembleurs ont dit depuis
C'est la canaille
Eh bien, j'en suis!
Les uns travaillent par la plume
Le front dégarni de cheveux
Les autres martèlent l'enclume
Et se saoulent pour être heureux.
Car la misère en sa tenaille
Fait saigner leurs flancs amaigris...
C'est la canaille
Eh bien, j'en suis!
Enfin, c'est une armée immense
Vêtue en haillons, en sabots
Mais qu'aujourd'hui la vieille France
Les appelle sous ses drapeaux
On les verra dans la mitraille
Ils feront dire aux ennemis
C'est la canaille
Eh bien, j'en suis!
|
La Communarde
Comme des rats dedans Paris
Par trahison on nous a pris ;
Le macadam et les pavés
De notre sang furent lavés,
Lavés et tant lavés
Qu'ils en sont déjointés.
Dansons la communarde
Et tenons bon ! (bis)
Dansons la communarde,
Et tenons bon;
Nom de nom !
Les gredins de capitulards
Ont mitraillé les communards,
Mais devant messieurs les Prussiens,
Tremblants comme des petits chiens,
Ils ont vendu leur peau,
Leur pays, leur drapeau.
Dansons la communarde
Et tenons bon ! (bis)
Dansons la communarde,
Et tenons bon;
Nom de nom !
Tous les Thiers, tous les Mac -Mahon,
Pour se laver de leur affront,
Ont voulu prendre un bain de sang
Ils l'ont pris en nous égorgeant.
Mais ils en ont tant pris
Qu'ils en sont avachis.
Dansons la communarde
Et tenons bon ! (bis)
Dansons la communarde,
Et tenons bon;
Nom de nom !
Mais avec eux, ça n'est pas tout,
Les bons bourgeois ont fait le coup.
Et comme en Juin, tous les premiers,
Ils ont traqué les ouvriers.
Et nous savons qu'alors
Trent'-cinq mille en sont morts !
Dansons la communarde
Et tenons bon ! (bis)
Dansons la communarde,
Et tenons bon;
Nom de nom !
Pour faire bien sans être long,
La mitrailleuse avait du bon.
Qu'on en soit ou qu'on n'en soit pas,
Ils les ont fusillés au tas !
Pour eux un ouvrier
N'est qu'un bon à tuer.
Dansons la communarde
Et tenons bon ! (bis)
Dansons la communarde,
Et tenons bon;
Nom de nom !
Tous les bagnes, tous les pontons,
Tous les forts, toutes les prisons,
Ont regorgé de malheureux
A moitié nus, le ventre creux ;
Pendant que leurs bourreaux
Mangeaient de bons morceaux.
Dansons la communarde
Et tenons bon ! (bis)
Dansons la communarde,
Et tenons bon;
Nom de nom !
Avec les bourgeois aujourd'hui,
Entre nous tout est bien fini.
Quant aux gendarmes, aux roussins,
Aux fusilleurs, aux assassins,
Leur compte sera bon
Aux jours du rigodon !
Dansons la communarde
Et tenons bon ! (bis)
Dansons la communarde,
Et tenons bon;
Nom de nom !
Que voulions-nous : la Liberté
Et le bien de l'humanité.
Pour nous venger des chenapans
Il nous faut faire des enfants,
Et faire des gaillards
Et de francs communards !
Dansons la communarde
Et tenons bon ! (bis)
Dansons la communarde,
Et tenons bon;
nom de nom !
LE TOMBEAU DES FUSILLÉS
Ornant largement la muraille,
- Vingt drapeaux rouges assemblés
Cachent les trous de la mitraille
Dont les vaincus furent criblés.
Bien plus belle que la sculpture
Des tombes que bâtit l'orgueil,
L'herbe couvre la sépulture
Des morts enterrés sans cercueil.
Ce gazon, que le soleil dore,
Quand mai sort des bois réveillés,
Ce mur que l'histoire décore,
Qui saigne encore,
C'est le tombeau des fusillés. (bis)
Loups de la Semaine Sanglante,
Sachez-le, l'agneau se souvient.
Du peuple, la justice est lente,
Elle est lente, mais elle vient !
Dont les vaincus furent criblés.
Bien plus belle que la sculpture
Des tombes que bâtit l'orgueil,
L'herbe couvre la sépulture
Des morts enterrés sans cercueil.
Ce gazon, que le soleil dore,
Quand mai sort des bois réveillés,
Ce mur que l'histoire décore,
Qui saigne encore,
C'est le tombeau des fusillés. (bis)
Loups de la Semaine Sanglante,
Sachez-le, l'agneau se souvient.
Du peuple, la justice est lente,
Elle est lente, mais elle vient !
Le fils fera comme le père ;
La vengeance vous guette au seuil ;
Craignez de voir sortir de terre
Les morts enterrés sans cercueil !
Tremblez ! Les lions qu'on courrouce
Mordent quand ils sont réveillés !
Fleur rouge éclose dans la mousse,
L'avenir pousse
Sur le tombeau des fusillés ! (bis)
La vengeance vous guette au seuil ;
Craignez de voir sortir de terre
Les morts enterrés sans cercueil !
Tremblez ! Les lions qu'on courrouce
Mordent quand ils sont réveillés !
Fleur rouge éclose dans la mousse,
L'avenir pousse
Sur le tombeau des fusillés ! (bis)
L'INTERNATIONALE
Debout, les damnés
de la terre
Debout, les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère,
C'est l'éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout, debout
Le monde va changer de base,
Nous ne sommes rien, soyons tout.
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun.
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer tant qu'il est chaud.
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
L'État comprime et la Loi triche,
L'impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s'impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez languir en tutelle,
L'Égalité veut d'autres lois ;
"Pas de droits sans devoirs, dit-elle
Égaux pas de devoirs sans droits."
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
Debout, les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère,
C'est l'éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout, debout
Le monde va changer de base,
Nous ne sommes rien, soyons tout.
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun.
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer tant qu'il est chaud.
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
L'État comprime et la Loi triche,
L'impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s'impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez languir en tutelle,
L'Égalité veut d'autres lois ;
"Pas de droits sans devoirs, dit-elle
Égaux pas de devoirs sans droits."
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
Hideux dans leur
apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu'il a crée s'est fondu,
En décrétant qu'on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
Les rois nous saoulaient de fumée,
Paix entre nous, guerre aux Tyrans
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l'air et rompons les rangs !
S'ils s'obstinent ces cannibales
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs,
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours.
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu'il a crée s'est fondu,
En décrétant qu'on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
Les rois nous saoulaient de fumée,
Paix entre nous, guerre aux Tyrans
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l'air et rompons les rangs !
S'ils s'obstinent ces cannibales
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs,
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours.
C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
Elle N'est Pas Morte !
On l'a tuée à coups de Chassepot
A coups de mitrailleuse
Et roulée avec son drapeau
Dans la terre argileuse
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte
(x2)
Tout ça n'empêche pas, Nicolas,
Qu' la Commune n'est pas morte !
Comme faucheurs rasant un pré
Comme on abat des pommes
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes
Et les cent mille assassinats
Voyez ce que ça rapporte
(x2)
Tout ça n'empêche pas, Nicolas,
A coups de mitrailleuse
Et roulée avec son drapeau
Dans la terre argileuse
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte
(x2)
Tout ça n'empêche pas, Nicolas,
Qu' la Commune n'est pas morte !
Comme faucheurs rasant un pré
Comme on abat des pommes
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes
Et les cent mille assassinats
Voyez ce que ça rapporte
(x2)
Tout ça n'empêche pas, Nicolas,
Qu' la Commune n'est pas morte !
On a bien fusillé Varlin,
Flourens, Duval, Millière,
Ferré, Rigault, Tony Moilin,
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l'aorte
(x2)
Tout ça n'empêche pas, Nicolas,
Qu' la Commune n'est pas morte !
Ils ont fait acte de bandits
Comptant sur le silence
Achevé les blessés dans leur lit
Dans leur lit d'ambulance
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte
(x2)
Tout ça n'empêche pas, Nicolas,
Qu' la Commune n'est pas morte !
Les journalistes policiers
Marchands de calomnies
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d'ignominie
Les Maxime Ducamp, les Dumas
Ont vomi leur eau-forte
(x2)
Tout ça n'empêche pas, Nicolas,
Qu' la Commune n'est pas morte !
C'est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes
A l'enterrement de Vallès
Ils en étaient tout bêtes
Fait est qu'on était un fier tas
A lui servir d'escorte
(x2)
C'qui prouve en tous cas, Nicolas,
Qu' la Commune n'est pas morte !
Bref, tout ça prouve au combattant
Qu' Marianne a la peau brune
Du chien dans l'ventre et qu'il est temps
D'crier "Vive la Commune !"
Et ça prouve à tous les Judas
Qu' si ça marche de la sorte
(x2)
Ils sentiront dans peu, nom de Dieu,
Qu'la Commune n'est pas morte !
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