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Mouloudji - La femme (1974)
Ajoutée le 24 août 2014
Magnifique hymne aux femmes, tout en poésie
LA FEMME
C'est un songe, un rêve d'enfant
Rose et moiré, violet et blanc
C'est Carmen, la petite Lise
Les baisers volés à l'église
C'est les nuits d'hiver aux mains blanches
Sur les toits, la lune qui marche
Le rire des invisibles anges
Les folles buttes où l'on embrasse
La femme, la femme
C'est l'aube, c'est la source argentine
Un doigt de fée qui aux mâtines
Aussi doux que la confiture
Dissipe nos peurs enfantines
C'est la mer, les toiles d'araignée
Pièges le soir où l'on s'endort
Au creux des tendres oreillers
De leurs corps, prisons carnivores
C'est la voleuse, l'oiseau de miel
Qui se moque si on lui fait signe
Neigeuse comme le cou des cygnes
Sur le lac des pensées vénielles
C'est maman, c'est la déchirure
La bonne louve douce et dure
Le printemps qui rit sur des branches
L'appel de diamant des nuits blanches
La femme, la femme
C'est le feu, la flamme, l'eau-de-vie
Le point du jour quand sonne l'heure
Où l'amour rit, où l'amour pleure
Où l'on a faim d'amours jolies
C'est l'enfance toujours retrouvée
Ombre qui ne veut pas mourir
Qui sous le pont de nos soupirs
Cherche en vain dans les bals masqués
C'est le ciel, c'est les beaux nuages
Qui, à ma fenêtre, s'envolent
Du Pacifique au St-Laurent
Tirant leurs chevelures folles
C'est le passé avec ses mortes
Qui de l'Europe aux Amériques
Cogne à mon coeur, cogne à ma porte
A chaque hôtel où vent me porte
La femme, la femme...
C'est un songe, un rêve d'enfant
Rose et moiré, violet et blanc
C'est Carmen, la petite Lise
Les baisers volés à l'église
C'est les nuits d'hiver aux mains blanches
Sur les toits, la lune qui marche
Le rire des invisibles anges
Les folles buttes où l'on embrasse
La femme, la femme
C'est l'aube, c'est la source argentine
Un doigt de fée qui aux mâtines
Aussi doux que la confiture
Dissipe nos peurs enfantines
C'est la mer, les toiles d'araignée
Pièges le soir où l'on s'endort
Au creux des tendres oreillers
De leurs corps, prisons carnivores
C'est la voleuse, l'oiseau de miel
Qui se moque si on lui fait signe
Neigeuse comme le cou des cygnes
Sur le lac des pensées vénielles
C'est maman, c'est la déchirure
La bonne louve douce et dure
Le printemps qui rit sur des branches
L'appel de diamant des nuits blanches
La femme, la femme
C'est le feu, la flamme, l'eau-de-vie
Le point du jour quand sonne l'heure
Où l'amour rit, où l'amour pleure
Où l'on a faim d'amours jolies
C'est l'enfance toujours retrouvée
Ombre qui ne veut pas mourir
Qui sous le pont de nos soupirs
Cherche en vain dans les bals masqués
C'est le ciel, c'est les beaux nuages
Qui, à ma fenêtre, s'envolent
Du Pacifique au St-Laurent
Tirant leurs chevelures folles
C'est le passé avec ses mortes
Qui de l'Europe aux Amériques
Cogne à mon coeur, cogne à ma porte
A chaque hôtel où vent me porte
La femme, la femme...
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