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C'était une pauv' gosse des rues - Mouloudji, Boris Vian
Ajoutée le 7 août 2010
Chanson écrite par Vian, Mouloudji, Assayag en 1947, chantée en 1971.
C'était une pauv' gosse des rues »
C'était une pauv' gosse des rues
Qui se traînait dans le ruisseau
Personne ne l'avait jamais vue
Autrement qu' les pieds nus dans l'eau
Un jour, un vieux monsieur l'accroche
Il lui dit "J' te donnerai cent sous"
Il avait la main dans la poche
Et vendait des appareils à sous
Mais elle lui répond "Non, j' suis sage
Et je voudrais garder mon cœur
Pour le fils du marchand d' fromage
Qui en a un à la hauteur"
Le vieux, saisi d'une rage atroce
Il vous la coince contre le mur
Il lui dit "Si tu m' cherches des crosses
T'étonne pas si je deviens dur"
Alors, la pauvrette affolée
Elle lui file un bon coup d' sabot
Un gnon mastar à la volée
Ça lui démolit l'escargot
Et plein d' sang qui coulait par terre
C'était un vrai massacre affreux
Et voilà que tombe sa colère
Et qu'elle lui cause, au bon Dieu
"Mon Dieu, j'étais qu'une pauv' fille
Et j' voulais garder mon honneur
N'aurait été cette sale anguille
J' pourrais encore croire au bonheur
Mais quand un vieux bonhomme vous force
On a beau être un prix d' vertu
Eh bien, ça vous court sur la bosse
Et on lui file son pied dans l' cul"
L'aut' vieux qui entend ces paroles
Se soulève sur ses moignons
Et chiale à remplir une casserole
Sans s' frotter les yeux sur l'oignon
Il lui dit "T'étais une belle âme
Et j'ai voulu abuser d' toi
V'là dix ans qu' j'ai perdu ma femme
Et j'ai pas rien fait depuis c' temps-là
Ô toi, ma pauvre gosse des rues
Qui se traîne dans le ruisseau
Voilà d' l'argent, qu'on n' te revoie plus
Jamais plus les pieds nus dans l'eau"
C'était une pauv' gosse des rues
Qui se traînait dans le ruisseau
Personne ne l'avait jamais vue
Autrement qu' les pieds nus dans l'eau
Un jour, un vieux monsieur l'accroche
Il lui dit "J' te donnerai cent sous"
Il avait la main dans la poche
Et vendait des appareils à sous
Mais elle lui répond "Non, j' suis sage
Et je voudrais garder mon cœur
Pour le fils du marchand d' fromage
Qui en a un à la hauteur"
Le vieux, saisi d'une rage atroce
Il vous la coince contre le mur
Il lui dit "Si tu m' cherches des crosses
T'étonne pas si je deviens dur"
Alors, la pauvrette affolée
Elle lui file un bon coup d' sabot
Un gnon mastar à la volée
Ça lui démolit l'escargot
Et plein d' sang qui coulait par terre
C'était un vrai massacre affreux
Et voilà que tombe sa colère
Et qu'elle lui cause, au bon Dieu
"Mon Dieu, j'étais qu'une pauv' fille
Et j' voulais garder mon honneur
N'aurait été cette sale anguille
J' pourrais encore croire au bonheur
Mais quand un vieux bonhomme vous force
On a beau être un prix d' vertu
Eh bien, ça vous court sur la bosse
Et on lui file son pied dans l' cul"
L'aut' vieux qui entend ces paroles
Se soulève sur ses moignons
Et chiale à remplir une casserole
Sans s' frotter les yeux sur l'oignon
Il lui dit "T'étais une belle âme
Et j'ai voulu abuser d' toi
V'là dix ans qu' j'ai perdu ma femme
Et j'ai pas rien fait depuis c' temps-là
Ô toi, ma pauvre gosse des rues
Qui se traîne dans le ruisseau
Voilà d' l'argent, qu'on n' te revoie plus
Jamais plus les pieds nus dans l'eau"
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