Archive, archive (LIVE’67)
Le cabotin
Le cabotin
Je suis un cabotin dans toute sa splendeur
Je suis né pour jouer
Donnez-moi un tréteau minable et sans chaleur
Je vais me surpasser
Je suis un cabotin dans toute sa splendeur
Mais j’ai ça dans le sang
Donnez-moi quatre planches et quelques spectateurs
Et j’aurai du talent,
Du talent
Dans une pièce de trois murs
A ventre ouvert sur le public
Tout comme au bord d’un gouffre obscur
Avec mon trac, mes tics
Je viens donner la comédie
Vibrant d’un feu qui brûle en moi
Je parle, je pleure, et je ris
Et vis mon rôle chaque foi
Ne me condamnez pas sans comprendre mon cœur
Je sui d’une autre race
Je suis un cabotin dans toute sa splendeur
La scène est mon espace
Ma vie commence alors
Que je vois le décor
Que j’entends les trois coups
Et je suis malgré moi
pris de peur et de joie
Quand le rideau se lève
Là, mon cœur bat si fort
Que je frôle la mort
Et que j’en oublie tout
Mais au moment exact
Je fais le premier pas
Pour entrer dans mon rêve
Je suis un cabotin dans toute sa splendeur
J’ai choisi mon destin
Donnez-moi dix répliques et quelques projecteurs
Vous verrez mes moyens
Je suis un cabotin dans toute sa splendeur
Et c’est toute ma vie
Donnez-moi un théâtre, un rôle à ma hauteur
Et j’aurai du génie
Du génie
Sous un maquillage savant
ou le visage à découvert
Emphatique ou discrètement
Je dis la prose ou bien le vers
Avec tendresse avec fureur
Selon la pièce et puis l’emploi
Je souffre, je vis ou je meurs
Et mens jusqu'à ce que j’y croie
Soit dit sans vanité je connais ma valeur
Et si pour vous peut-être
Je suis un cabotin dans toute sa splendeur
Je reste fier de l'être
Je suis né pour jouer
Donnez-moi un tréteau minable et sans chaleur
Je vais me surpasser
Je suis un cabotin dans toute sa splendeur
Mais j’ai ça dans le sang
Donnez-moi quatre planches et quelques spectateurs
Et j’aurai du talent,
Du talent
Dans une pièce de trois murs
A ventre ouvert sur le public
Tout comme au bord d’un gouffre obscur
Avec mon trac, mes tics
Je viens donner la comédie
Vibrant d’un feu qui brûle en moi
Je parle, je pleure, et je ris
Et vis mon rôle chaque foi
Ne me condamnez pas sans comprendre mon cœur
Je sui d’une autre race
Je suis un cabotin dans toute sa splendeur
La scène est mon espace
Ma vie commence alors
Que je vois le décor
Que j’entends les trois coups
Et je suis malgré moi
pris de peur et de joie
Quand le rideau se lève
Là, mon cœur bat si fort
Que je frôle la mort
Et que j’en oublie tout
Mais au moment exact
Je fais le premier pas
Pour entrer dans mon rêve
Je suis un cabotin dans toute sa splendeur
J’ai choisi mon destin
Donnez-moi dix répliques et quelques projecteurs
Vous verrez mes moyens
Je suis un cabotin dans toute sa splendeur
Et c’est toute ma vie
Donnez-moi un théâtre, un rôle à ma hauteur
Et j’aurai du génie
Du génie
Sous un maquillage savant
ou le visage à découvert
Emphatique ou discrètement
Je dis la prose ou bien le vers
Avec tendresse avec fureur
Selon la pièce et puis l’emploi
Je souffre, je vis ou je meurs
Et mens jusqu'à ce que j’y croie
Soit dit sans vanité je connais ma valeur
Et si pour vous peut-être
Je suis un cabotin dans toute sa splendeur
Je reste fier de l'être
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