mardi 21 mai 2024

Film la vie en campagne dans les années 1950 chômage et service ciné débat du mois de janvier 2024

 

        



                

Tistin, le poil dans la main, le cœur grand comme ça, l’âme buissonnière… Un mélange entre le Blaireau d’Alphonse Allais qui sera adapté l’année suivante et Alexandre le bienheureux qui suivra dix années plus tard… Dans ce pays de Cocagne qu’est Clochemerle, Tistin n’a pas eu la chance de naître en héritant comme presque tout le monde d’un bout de ces merveilleuses vignes , d’ailleurs le vin, lui, il préfère le boire chez l’Adèle … Aussi, un beau jour, ce fainéant magnifique trouve la recette miracle et se présente à la mairie afin de devenir le premier, unique et exceptionnel chômeur de Clochemerle… A partir de là, tout va à vau-l'eau, forcément... Fernandel et construction cinématographique classique obligent, l’histoire tourne principalement autour de Tistin qui n’était, dans l’œuvre originale, qu’un des petits morceaux de cette vie foisonnante de campagne française… C’est la petite ville l’héroïne, normalement, pas le nouveau curé, le sénateur-maire, les deux grenouilles de bénitier, la prostituée locale, le garde-champêtre, la veuve joyeuse, le sonneur de cloches, le marchand de vélocipèdes ni même ce brave chômeur de Fernandel… Enfin, j’imagine qu’il faut se faire une raison… Gabriel Chevalier a du terriblement inspirer Giovannino Guareschi pour ses Don Camillo qui commencent à sortir en 1948, et ce n’est que justice de retrouver ici son interprète magnifique dans un rôle un peu moins flamboyant…


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