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Leny Escudero - Grand-Père (1981)
Ajoutée le 26 févr. 2011
1981 juste avant sa première à l'Olympia en vedette.
30 ans déjà
Souvenir !!!
Paroles: Leny Escudero Musique: Julian
30 ans déjà
Souvenir !!!
Paroles: Leny Escudero Musique: Julian
Grand-Père
Grand-père laisse-moi te raconter
Pour dire aux autres qui tu étais
Grand-père laisse-moi te raconter
Pour dire aux autres qui tu étais
Et leur donner tes souvenirs
Pour ne pas les laisser mourir
Pour un petit instant ressusciter les morts
Et remonter le temps pour que tu chantes encore
Il paraît que tu avais le cœur à nu
Je dis il paraît parce que je ne t’ai pas connu
Un fantôme me hante
Grand-père je t’invente
Et je te fais comme je t’aurais voulu
Un fantôme me hante
Grand-père je t’invente
Et je te fais comme je t’aurais voulu
On dit que t’avais des enfants
Avec les nymphes de l’étang
Qu’on les entendait jusqu’au jour
Chanter une chanson d’amour
Accrochés à ton dos ils traversaient la mer
Jusqu’à l’Eldorado, le pays sans hiver
Tu étais un très grand magicien
Tu avais un dieu dans chaque main
On dit que t’étais un peu fou
Que tu parlais avec les loups
Qu’ils étaient tes frères humains
Qu’ils venaient manger dans ta main
Et qu’au petit matin
Mathieu le vieil hibou
Ecoutait un humain
Hurler avec les loups
Tu étais descendant de Moogli
Tu aimais comme on aime la vie
Tu dormais nu avec la vie
Tu préférais le sable à l’or
Tu dansais avec la folie
Et montrais ton cul à la mort
Et tu jurais bien haut
Qu’il faudrait cent mille ans
A la dame à la faux
Pour t’arracher les dents
Tu étais l’envoyé de Satan
Tu savais endormir les enfants
Puis tu es mort un soir d’été
Sans faire de bruit et sans regret
Ta femme encore se porte bien
Ton chien est mort le lendemain
Il faut être vivant pour avoir du chagrin
Il faut être vivant pour avoir du chagrin
Il paraît que tu avais le cœur à nu
Je dis il paraît parce que je ne t’ai pas connu
Pour ne pas les laisser mourir
Pour un petit instant ressusciter les morts
Et remonter le temps pour que tu chantes encore
Il paraît que tu avais le cœur à nu
Je dis il paraît parce que je ne t’ai pas connu
Un fantôme me hante
Grand-père je t’invente
Et je te fais comme je t’aurais voulu
Un fantôme me hante
Grand-père je t’invente
Et je te fais comme je t’aurais voulu
On dit que t’avais des enfants
Avec les nymphes de l’étang
Qu’on les entendait jusqu’au jour
Chanter une chanson d’amour
Accrochés à ton dos ils traversaient la mer
Jusqu’à l’Eldorado, le pays sans hiver
Tu étais un très grand magicien
Tu avais un dieu dans chaque main
On dit que t’étais un peu fou
Que tu parlais avec les loups
Qu’ils étaient tes frères humains
Qu’ils venaient manger dans ta main
Et qu’au petit matin
Mathieu le vieil hibou
Ecoutait un humain
Hurler avec les loups
Tu étais descendant de Moogli
Tu aimais comme on aime la vie
Tu dormais nu avec la vie
Tu préférais le sable à l’or
Tu dansais avec la folie
Et montrais ton cul à la mort
Et tu jurais bien haut
Qu’il faudrait cent mille ans
A la dame à la faux
Pour t’arracher les dents
Tu étais l’envoyé de Satan
Tu savais endormir les enfants
Puis tu es mort un soir d’été
Sans faire de bruit et sans regret
Ta femme encore se porte bien
Ton chien est mort le lendemain
Il faut être vivant pour avoir du chagrin
Il faut être vivant pour avoir du chagrin
Il paraît que tu avais le cœur à nu
Je dis il paraît parce que je ne t’ai pas connu
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