1975... Léo Ferré au Palais des Congrès... Tout un mois (25 représentations) il va diriger l’Orchestre des Concerts Pasdeloup et des Chœurs...
Vous allez voir cette performance... !!
Véritable “chef d’orchestre rockeur (!)” Léo bondit sur son promenoir dirige et chante ! Incroyable !
Il y a Beethoven (l’ouverture de “Coriolan”)...
Il y a “La Chanson du mal-Aimé”...
Il y a “Le concerto pour la main gauche” de Ravel, avec Dag Achaz au piano...
Et puis ses chants et le final... L’Espoir...
Prenez le temps : regardez et écoutez... Vibrez...
(commentaire de Jean Lapierre sur "Léo l'indigné")
“Donner la vie à l’aide de musiciens vivants, parce que c’est eux qui donnent la vie à la musique, c’est incommunicable !
C’est un cadeau fantastique que m’a fait, ce qu’on peut appeler d’une façon simpliste, le destin sur lequel il y aurait beaucoup à dire.
Je disais tout à l’heure... Ouais, c’est inexplicable... que la musique, ça m’empêche d’être totalement incroyant !...
Une grande galère d’écrire toute cette musique. mais après, malgré le travail que ça représente... Cette sorte de hâte de devoir finir à l’heure parce que 120 personnes, ça fait beaucoup de monde !
Et l’espèce de paradis extraordinaire qui vient après la galère, c’est à dire de donner la vie, avec des musiciens vivants, à la chose écrite et morte, ça c’est incommunicable !
Je ne peux même pas faire participer les gens à ça.
Evidemment, je ne peux pas leur expliquer ! C’est donc l’extrême solitude, de toute façon.
Mais seul avec la musique, c’est pas mal aussi ! Et puis ça ne parle pas.
Moi qui me mêle de parler avec la musique ! Quand je m’adresse à des gens qui parlent ma langue, la langue des mots de tous les jours...
Si on pouvait se parler sans dire de mots, quelle merveille !”
- Léo Ferré -
(propos transcrits par Quentin Dupont, extraits de l’émission d’Alain Daniel L’amour n’a pas d’âge - 1978 - “Vous savez qui je suis, maintenant ?” La Mémoire et la mer Editions)
À suivre
LECTURE AUTOMATIQUE
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