Juliette Gréco sings Jacque Brel's Ça Va Le Diable English subtitles French paroles
4 144 vues9 août 2020
As Joan Baez presented Bob Dylan, and Judy Collins, Leonard Cohen in the 1960s, so did Juliette Gréco bring Jacques Brel before the public in 1954 with her performance of Ca Va, Le Diable, one of Brel's earliest masterpieces from his"abbé Brel" period when he was still under the sway of the Catholicism.
If you think anti-war and protest songs began in the 1960s with Bob Dylan, you haven't heard this one, whose imagination and vitriol is yet to be equalled. Brel was eleven years old in May 1940 when Nazis invaded his native Belgium , This instilled in him the deepest anti- war sentiments; he learned that war was Hell.
In the mid 1950s as Elvis was shaking up the USA , Jacques Brel was given to France for another kind of awakening.
Thanks, again, to philipchek, my Paris correspondent, for refining this translation.The usual translation of Ça Va (literally "that goes") is OK, but we felt our devil should have a more general, less colloquial expression of approval for each disaster or mishap,Ca Va ! Le Diable
Jacques Brel Le DiableUn jour, un jour le Diable vint sur terre,
Un jour le Diable vint sur terre pour
Surveiller ses intérêts, il a tout vu le
Diable, il a tout entendu, et après avoir
Tout vu, après avoir tout entendu, il est
Retourné chez lui, là-bas.
Et là-bas, on avait fait un grand banquet,
À la fin du banquet, il s'est levé le Diable,
Il a prononcé un discours:
Ça va
Il y a toujours un peu partout
Des feux illuminant la terre
Ça va
Les hommes s'amusent comme des fous
Aux dangereux jeux de la guerre
Ça va
Les trains déraillent avec fracas
Parce que les gars pleins d'idéal
Mettent des bombes sur les voies
Ça fait des morts originales
Ça fait des morts sans confession
Des confessions sans rémission
Ça va
Rien ne se vend mais tout s'achète
L'honneur et même la sainteté
Ça va les États se muent en cachette
En anonymes sociétés
Ça va, les grands s'arrachent les dollars
Venus du pays des enfants
L'Europe répète l'Avare
Dans un décor de 1900
Ça fait des morts d'inanition
Et l'inanition des nations
Ça va, les Hommes, ils en ont tant vu
Que leurs yeux sont devenus gris
Ça va, et l'on ne chante même plus
Dans toutes les rues de Paris
Ça va, on traite les braves de fous
Et les poètes de nigauds
Mais dans les journaux de partout
Tous les salauds ont leur photo
Ça fait mal aux honnêtes gens
Et rire les malhonnêtes gens
Ça va, ça va, ça va, ça va
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