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Léo Ferré : L'Oppression
Ajoutée le 26 sept. 2009
Extrait du DVD "Sur la scène..." (Olympia, 1972), en vente sur notre site leo-ferre.com : http://bit.ly/2grIrKJ
Réalisation : Nicora Hribar
Au piano : Paul Castanier
Chanson publiée en 1973 sur l'album "Il n'y a plus rien" (https://leo-ferre.com/il-ny-a-plus-rien)
Paroles & musique : Léo Ferré
Réalisation : Nicora Hribar
Au piano : Paul Castanier
Chanson publiée en 1973 sur l'album "Il n'y a plus rien" (https://leo-ferre.com/il-ny-a-plus-rien)
Paroles & musique : Léo Ferré
L'oppression par Léo Ferre
Ces mains bonnes à tout même à tenir des armes
Dans ces rues que les hommes ont tracées pour ton bien
Ces rivages perdus vers lesquels tu t´acharnes
Où tu veux aborder
Et pour t´en empêcher
Les mains de l´oppression
Regarde-la gémir sur la gueule des gens
Avec les yeux fardés d´horaires et de rêves
Regarde-là se taire aux gorges du printemps
Avec les mains trahies par la faim qui se lève
Ces yeux qui te regardent et la nuit et le jour
Et que l´on dit braqués sur les chiffres et la haine
Ces choses "défendues" vers lesquelles tu te traînes
Et qui seront à toi
Lorsque tu fermeras
Les yeux de l´oppression
Regarde-la pointer son sourire indécent
Sur la censure apprise et qui va à la messe
Regarde-la jouir dans ce jouet d´enfant
Et qui tue des fantômes en perdant ta jeunesse
Ces lois qui t´embarrassent au point de les nier
Dans les couloirs glacés de la nuit conseillère
Et l´Amour qui se lève à l´Université
Et qui t´envahira
Lorsque tu casseras
Les lois de l´oppression
Regarde-la flâner dans l´œil de tes copains
Sous le couvert joyeux de soleils fraternels
Regarde-la glisser peu à peu dans leurs mains
Qui formerons des poings
Dès qu´ils auront atteint
L´âge de l´oppression
Ces yeux qui te regardent et la nuit et le jour
Et que l´on dit braqués sur les chiffres et la haine
Ces choses "défendues" vers lesquelles tu te traînes
Et qui seront à toi
Lorsque tu fermeras
Les yeux de l´oppression
Dans ces rues que les hommes ont tracées pour ton bien
Ces rivages perdus vers lesquels tu t´acharnes
Où tu veux aborder
Et pour t´en empêcher
Les mains de l´oppression
Regarde-la gémir sur la gueule des gens
Avec les yeux fardés d´horaires et de rêves
Regarde-là se taire aux gorges du printemps
Avec les mains trahies par la faim qui se lève
Ces yeux qui te regardent et la nuit et le jour
Et que l´on dit braqués sur les chiffres et la haine
Ces choses "défendues" vers lesquelles tu te traînes
Et qui seront à toi
Lorsque tu fermeras
Les yeux de l´oppression
Regarde-la pointer son sourire indécent
Sur la censure apprise et qui va à la messe
Regarde-la jouir dans ce jouet d´enfant
Et qui tue des fantômes en perdant ta jeunesse
Ces lois qui t´embarrassent au point de les nier
Dans les couloirs glacés de la nuit conseillère
Et l´Amour qui se lève à l´Université
Et qui t´envahira
Lorsque tu casseras
Les lois de l´oppression
Regarde-la flâner dans l´œil de tes copains
Sous le couvert joyeux de soleils fraternels
Regarde-la glisser peu à peu dans leurs mains
Qui formerons des poings
Dès qu´ils auront atteint
L´âge de l´oppression
Ces yeux qui te regardent et la nuit et le jour
Et que l´on dit braqués sur les chiffres et la haine
Ces choses "défendues" vers lesquelles tu te traînes
Et qui seront à toi
Lorsque tu fermeras
Les yeux de l´oppression
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