1 - 00:00 Non identifié
2 - 02:57 Les faux
3 - 05:39 Alors je dérive
4 - 09:11 Y'avait donc pas de quoi
« Non identifié »
Un objet non identifié
Une curieuse masse
Descendue de l’espace
Viendrait nous emporter
Vers un point non identifié
Loin très loin de la terre
A des années lumière
Pour nous y déposer
Sur un sol non identifié
Où l’espoir serait maître
Et nous ferait connaître
Jusqu’aux éternités
Ce bonheur non identifié
Qu’apportent je suppose
Mille petites choses
Qu’on oublie d’assembler
Un objet non identifié
A la folle vitesse
D’un élan de tendresse
Qui nous ferait voyager
Par des voies non identifiées
Sans jamais faire escale
A travers les étoiles
Dans un ciel ignoré
Et les joies non identifiées
D’une étrange planète
Chanteraient en nos têtes
Et nos coeurs fortifiés
D’un amour non identifié
Aux racines profondes
Plus fort que tout au monde
Que je veux te donner
Une curieuse masse
Descendue de l’espace
Viendrait nous emporter
Vers un point non identifié
Loin très loin de la terre
A des années lumière
Pour nous y déposer
Sur un sol non identifié
Où l’espoir serait maître
Et nous ferait connaître
Jusqu’aux éternités
Ce bonheur non identifié
Qu’apportent je suppose
Mille petites choses
Qu’on oublie d’assembler
Un objet non identifié
A la folle vitesse
D’un élan de tendresse
Qui nous ferait voyager
Par des voies non identifiées
Sans jamais faire escale
A travers les étoiles
Dans un ciel ignoré
Et les joies non identifiées
D’une étrange planète
Chanteraient en nos têtes
Et nos coeurs fortifiés
D’un amour non identifié
Aux racines profondes
Plus fort que tout au monde
Que je veux te donner
LES FAUX
Entre de faux tableaux
Des meubles de copie
Je vis dans un château
Ignoré des Beaux–arts
Tous mes titres sont faux
Comme mes armoires
Et jusqu'à mes pur–sang
Qui ne sont que bâtards
Fausse ma particule
Fausses mes collections
Qui dans le vestibule
Forcent l'admiration
Mes bijoux sont factices
Ainsi que mes aïeux
Il n'y a que mes varices
Qui drainent du sang–bleu
Entre mes faux amis
Snobs et sans consistance
Mon orgueil s'abandonne
A leurs faux sentiments
Et traînant mon ennui
Dans une fausse ambiance
Je ne trompe personne
Et pas même le temps
Faux, mes trophées de chasse
Et faux le protocole
De ce valet sans classe
Qui aborde un faux col
Fausses mes confidences
Mes actions, mes projets
Et jusqu'à ma pitance
Faites de faux–filet
Une femme bizarre
De la vielle Russie
Sur des chaises d'un Louis
Qui n'a jamais eu cour
Vient me parler du Tsar
Qui la trouvait jolie
Moi je sais que Lili
Est née dans le faubourg
Faux l'âge qu'elle avoue
Faux son accent curieux
Faux l'amour qu'elle me voue
Faux ses longs cils soyeux
Et fausse la poitrine
Et faux mes sentiments
Quand je mord la mutine
Avec des fausses dents
« Alors je dérive »
La la la la la la
Je suis bien
Écrasé contre ton cœur
La la la la la la
Ne dis rien
Laisse parler le bonheur
Car les mots que l’on dit en amour
Sont sans importance
La la la la la la
Jusqu’au jour
Gardons le silence
Pour que je dérive
Au cours de l’amour
Et baigne en eau profonde
Comme une algue
Au fleuve du temps
Je file au gré de l’onde
Je dérive
Étant tour à tour
Lorsque nos deux cœurs s’affolent
Au creux de la vague
A la proue du vent
Sans dire une parole
La la la la la la
Dans la nuit
Toi et moi ne ferons qu’un
La la la la la la
Loin du bruit
Jusqu’aux lueurs du matin
Les mots qu’en amour on dit nouveaux
Sont toujours les mêmes
La la la la la la
Quand ta peau
Murmure : "je t’aime"
Alors je dérive
Je suis bien
Écrasé contre ton cœur
La la la la la la
Ne dis rien
Laisse parler le bonheur
Car les mots que l’on dit en amour
Sont sans importance
La la la la la la
Jusqu’au jour
Gardons le silence
Pour que je dérive
Au cours de l’amour
Et baigne en eau profonde
Comme une algue
Au fleuve du temps
Je file au gré de l’onde
Je dérive
Étant tour à tour
Lorsque nos deux cœurs s’affolent
Au creux de la vague
A la proue du vent
Sans dire une parole
La la la la la la
Dans la nuit
Toi et moi ne ferons qu’un
La la la la la la
Loin du bruit
Jusqu’aux lueurs du matin
Les mots qu’en amour on dit nouveaux
Sont toujours les mêmes
La la la la la la
Quand ta peau
Murmure : "je t’aime"
Alors je dérive
Je suis sorti pour aller nulle part
Et le plus fort c'est que j'y suis allé
Je n'y ai rencontré personne
Alors bien sûr il ne m'est rien arrivé
Et le plus fort c'est que j'y suis allé
Je n'y ai rencontré personne
Alors bien sûr il ne m'est rien arrivé
C'était un jour sans soleil ni brouillard
Je n'étais pas triste et n'étais pas gai
Les rues n'étaient pas monotones
Et rien n'était particulier
Je n'étais pas triste et n'étais pas gai
Les rues n'étaient pas monotones
Et rien n'était particulier
Y avait donc pas de quoi, pas de quoi, pas de quoi, pas de quoi
En faire une chanson
Mais j'avais rien à faire
Alors j'en ai fait une, ai fait une, ai fait une
Et ça vaut bien mieux dans le fond
Que de faire la guerre
En faire une chanson
Mais j'avais rien à faire
Alors j'en ai fait une, ai fait une, ai fait une
Et ça vaut bien mieux dans le fond
Que de faire la guerre
Personne ne m'a offert un pont d'or
Je n'ai pas non plus rencontré l'amour
Je ne me sentais pas malade
C'était un jour, comme un million d'autres jours
Je n'ai pas non plus rencontré l'amour
Je ne me sentais pas malade
C'était un jour, comme un million d'autres jours
Je n'ai pas bu à en être ivre-mort
Aucun malheur n'est venu me frapper
J'ai fait une simple balade
Sans aucune arrière-pensée
Aucun malheur n'est venu me frapper
J'ai fait une simple balade
Sans aucune arrière-pensée
Y avait donc pas de quoi, pas de quoi, pas de quoi, pas de quoi
En faire une chanson
Mais j'avais rien à faire
Alors j'en ai fait une, ai fait une, ai fait une
Et ça vaut bien mieux dans le fond
Que de faire la guerre
En faire une chanson
Mais j'avais rien à faire
Alors j'en ai fait une, ai fait une, ai fait une
Et ça vaut bien mieux dans le fond
Que de faire la guerre
Sans trop savoir ni pourquoi, ni comment
Tandis que la nuit remplaçait le jour
Mes pieds ont emprunté de même
Tout benoîtement le chemin du retour
Tandis que la nuit remplaçait le jour
Mes pieds ont emprunté de même
Tout benoîtement le chemin du retour
Arrivé chez moi pour tromper le temps
Je n'ai rien fait que des ronds de fumée
Et comme j'étais sans problème
Dans mon lit je me suis coulé
Je n'ai rien fait que des ronds de fumée
Et comme j'étais sans problème
Dans mon lit je me suis coulé
Y avait donc pas de quoi, pas de quoi, pas de quoi, pas de quoi
En faire une chanson
Mais j'avais rien à faire
Alors j'en ai fait une, ai fait une, ai fait une
Et ça vaut bien mieux dans le fond
Que de faire la guerre
En faire une chanson
Mais j'avais rien à faire
Alors j'en ai fait une, ai fait une, ai fait une
Et ça vaut bien mieux dans le fond
Que de faire la guerre












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