jeudi 14 août 2025

Les compagnons de la chanson - EP stéréo Columbia ESRF 1297 (1961)






                           

1 - 00:00 Si tous les oiseaux 2 - 02:10 Notre concerto 3 - 04:45 La semaine 4 - 07:17 Le bleu de l'été


  • Si tous les oiseaux

Si tous les oiseaux qui ont chanté au ciel de mai
Si tous ces oiseaux pouvaient un jour nous raconter
Tout ce qu'ils ont vu, ce qu'ils ont vu et entendu
Quand ils se posaient dans les feuillages revenus
Sur les mousses  vertes, les prairies désertes
Au creux des vallons ensoleillés,
Au bord des cascades
Dans leurs embuscades que d'amours ils ont vu commencer
Si tous les oiseaux qui ont chanté au ciel de mai
Si tous ces oiseaux pouvaient un jour nous raconter
Tous ces grands bonheurs et tous ces pleurs vite séchés
Ces robes froissées qu'un autre amour a repassé
Oh mais quelle histoire difficile à croire
Que de choses ils pourraient raconter
Messieurs les poètes ce serait la fête
Vous n'auriez pu qu'à les écouter
Mais tous ces oiseaux jamais jamais ne parleront
Ils repartiront et quitteront le ciel de mai
Emportant nos secrets


 Notre Concerto 

Ou que tu sois au bout du monde
Tu revivras chaque secondes
De ce qu'on sait ou nous étions tout deux
Le cœur offert a tout l'amour des cieux
Ou que tu sois auprès d'un autre
Loin de la joie qui fut la notre
Tu trouveras un peu de moi
Dans ce concerto que j'ai fais pour toi

Ou que tu sois auprès d'un autre
Loin de la joie qui fut la notre
Tu trouveras un peu de moi
Dans ce concerto que j'ai fais pour toi

Ou que tu sois
Ou que tu sois
Tu me retrouveras
Auprès
Auprès de toi

 La semaine 

Lundi
Notre amour nous réveille
Bien plus fort que la veille
Jusqu'à la nuit

Mardi
Je lui glisse à l'oreille
Des projets, des merveilles
Pour mercredi

Jeudi
On a bien de la peine
De voir que la semaine
Est à moitié finie

Et si
Vendredi nous sépare
On se sent tout bizarre
Jusqu'au samedi

Et puis
Quand revient le dimanche
Nous prenons une avance
Sur le lundi

Lundi
Les clochers nous réveillent
Plus joyeux que la veille
Dans notre lit

Mardi
Je lui garde en cachette
Quelques sous de violettes
Pour mercredi
Jeudi
Comme au temps du collège
On va sur les manèges
Faire un tour au passé

Et puis
Vendredi je l'emmène
Au bal qui nous entraîne
Jusqu'au samedi

Ainsi
Du lundi au dimanche
Ce sont de vraies vacances
De paradis


Le bleu de l'été 


Le temps d'une larme
Le temps d'un sourire
Le temps les efface
Mais toi tu es là
Et c'est moi qui regarde
Dans tes yeux où s'attarde
Cet amour qui nous garde
Le bleu de l'été
Le temps s'éparpille
Le temps se gaspille
De fil en aiguille
Les jours font les nuits
Mais des nuits éternelles
Quand c'est toi qui m'appelle
Jusqu'à la citadelle
Du bleu de l'été
Le temps d'une larme
Le temps qui efface
Le temps qui désarme
Le temps d'en finir

Et c'est moi qui regarde
Dans tes yeux où s'attarde
Cet amour qui nous garde
Le bleu de l'été
Le bleu de l'été

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