jeudi 14 août 2025

Les compagnons de la chanson - EP stéréo Polydor 27060 (1963)

 




                          

1 - 00:00 Les aventuriers 2 - 02:00 La mamma 3 - 05:32 La longue marche 4 - 07:30 Marie Joconde Ces mixages stéréos ne sont jamais sortis en cd... Par contre, on peut les trouver sur divers vinyls étrangers...Dommage qu'aucun éditeur ne se soit attelé à une intégrale studio des Compagnons en essayant de localiser les masters, s'ils existent encore bien sûr...

Les aventuriers 

Ils s'en sont allés
Aussi loin que leur bateau pouvait les emporter
Pour savoir ce qu'on trouvait au bout de l'univers
Pour savoir où finissait la mer

Ils se sont perdus
Entre le soleil et l'eau qui n'en finissait plus
Accrochés dans les haubans les yeux vers l'horizon
A deux doigts d'en perdre la raison

Pour pouvoir tenir
Pour ne pas se laisser mourir
Ce qu'il leur a fallu subir
Le saura-t-on jamais ?

Mais Dieu leur a donné
Des princesses pour esclaves
Et des rois enchaînés
Et les clés d'un paradis d'un monde merveilleux
Des empires aux trésors fabuleux, fabuleux

Ils étaient partis
Parce qu'ils devaient trouver le monde trop petit
Dégoûtés par les amis, déçus par leurs amours
Fatigués de vivre au jour le jour

Les uns sont restés
Et leurs noms sont maintenant appris des écoliers
Ils ont dû mourir un jour en contemplant aux nues
Les étoiles d'un ciel inconnu

Certains moins heureux
Sont un jour revenus chez eux
Pour vieillir au coin d'un grand feu
Dévorés de regrets
Mais d'autres partiront
Et ce qu'ont fait leurs aînés
Ceux-là le referont
Quand la terre n'aura plus aucun secret pour eux
Ils iront conquérir dans les cieux
Ces eldorados, ces immensités
Dont leur font cadeau les aventuriers
Ils sont venus, ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va mourir la Mamma
Ils sont venus, ils sont tous là
Même ceux du sud de l'Italie
Y'a même Georgio, le fils maudit
Avec des présents plein les bras
Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit sur le carreau
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
C'est un peu leur dernier cadeau à la Mamma
La Mamma
On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir la Mamma
Sainte Marie pleine de grâce
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant "Ave Maria"
Ave Maria
Y'a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, la Mamma
Y'a tant de larmes et de sourires
À travers toi, la Mamma
Et tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mourir la Mamma
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s'entassent pêle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C'est drôle, on ne se sent pas triste
Près du grand lit de l'affection
Y'a même un oncle guitariste
Qui joue en faisant attention
À la Mamma
La Mamma
Et les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir la Mamma
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Après une bonne journée
Pour qu'il sourit en s'endormant
Ave Maria
Y'a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi, la Mamma
Y'a tant de larmes et de sourires
À travers toi, toi, toi la Mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu ne nous quitteras


La Longue Marche


La route est si longue
Qui mène vers toi
Si long le chemin
Qui finit dans tes bras

La route est si blonde
Qui court sous le ciel
Du soleil à l´ombre
Et de l´ombre au soleil

Tombe la nuit, tombe la pluie
Tombent les feuilles mortes
Tourne le temps, tournent les ans
Tourne le vent d´automne
Passent les jours, passe l´amour
Passe le bruit des fêtes
Rien ne m´arrête

La route est si longue
Qui porte mes pas
Dans ma longue marche
Vers toi

Tombe la nuit, tombe la pluie
Tombent les feuilles mortes
Tourne le temps, tournent les ans
Tourne le vent d´automne
Passent les jours, passe l´amour
Passe le bruit des fêtes
Rien ne m´arrête

Si tu peux m´attendre
Le temps qu´il faudra
J´irai te rejoindre là-bas
Et je marche, et je marche
Vers toi!


 Marie Joconde


Ouais, t'en as vu t'en as connu
Des équipages
De tous rivages
De tous pays
Ouais, t'en as vu t'en a connu
Des gars du large
Sans tatouages
Ou tout garnis
Ils venaient là dans le bistrot d'la rue du Havre
Pour un voyage
Dans l'infini
Ils te r'gardaient avec des yeux
Qu'en disaient large
Marie trop sage
Marie jolie.
Reviens vers nous
Marie jolie
Marie la blonde
Du cœur du monde
Reviens vers nous
Reviens vers nous
Marie jolie
Marie Joconde
Du bout du monde
Reviens vers nous

Mais il arrive oui parfois que le cœur se lasse
En sauvetage des cours transis
Pour un beau gars
Qui te proposa un palace
Un soir d'orage
Et t'es partie
Et depuis c'temps dans le bistrot d'la rue du Havre
Marie sirène Marie jolie
Ils r'viennent tous là et chantent en chœur les soirs
d'orage pour que tu r'viennes
Marie chérie.

Reviens vers nous
la la la la la la
Du cœur du monde
Reviens vers nous
.

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