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Léo Ferré à Bobino - Archive vidéo INA
Ajoutée le 9 juil. 2012
21 mars 1965
Interview de Léo FERRE par Jean-Pierre LANNES. Léo FERRE est de retour sur une scène parisienne après deux années d'absence. Il vit à la campagne dans le Lot où il travaille, se promène avec Pépée, sa "petite fille chimpanzé", est tout le temps dehors, est heureux. Il a enregistré un disque avec des poèmes de Verlaine et Rimbaud et a recomposé des chansons pour ce récital. A Bobino, il remplace Trenet qui est malade.Il ne considère pas ses chansons comme dures ou acides, selon les mots du journaliste. Ce n'est de toute façon pas à lui de le dire.A présent, il vient très rarement à Paris, qu'il aime toujours, mais de loin. Images d'archive INA
Institut National de l'Audiovisuel
http://www.ina.fr Abonnez-vous http://www.youtube.com/subscription_c...
Interview de Léo FERRE par Jean-Pierre LANNES. Léo FERRE est de retour sur une scène parisienne après deux années d'absence. Il vit à la campagne dans le Lot où il travaille, se promène avec Pépée, sa "petite fille chimpanzé", est tout le temps dehors, est heureux. Il a enregistré un disque avec des poèmes de Verlaine et Rimbaud et a recomposé des chansons pour ce récital. A Bobino, il remplace Trenet qui est malade.Il ne considère pas ses chansons comme dures ou acides, selon les mots du journaliste. Ce n'est de toute façon pas à lui de le dire.A présent, il vient très rarement à Paris, qu'il aime toujours, mais de loin. Images d'archive INA
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LEO FERRE - BOBINO 1969
Ajoutée le 9 janv. 2014
Le Printemps des Poètes, Ferré,Verlaine,Baudelaire,Rimbaud.
Le Printemps des Poètes, Ferré,Verlaine,Baudelaire,Rimbaud.
Le Printemps Des Poètes
J'ai vécu des printemps fabuleux en hiver
Pendant que le vulgaire était tout emmouflé
Je soufflais sur mes mains à son cul à son nez
V'là-t'y pas qu'ses bourgeons sortaient m'en jouer un air
Le printemps ça s'invente et ça se fout en taule
Le printemps c'est ma mine avec ses airs de chien
Qui vient tout ébahie me montrer tout son bien
Le temps de déposer mon arme de l'épaule
Et oui c'est ça monsieur le printemps des poètes
Tout juste un peu d'hiver pour rompre les façons
Un quart d'été un quart d'automne et des chansons
Et s'il fait encor frais on se met la casquette
On va faire des pique-niques du côté des ballots
On va se mettre au vert en croyant aux histoires
Et l'on se sent mourir au bord d'une guitare
Quand la mort espagnole envoie son flamenco
Ce qu'il faut de désirs aux heures de l'ennui
Et ce qu'il faut mentir pour que mentent les choses
Ce qu'il faut inventer pour que meurent les roses
L'espace d'un matin l'espace d'une nuit
Jamais ne vient l'avril dans le fond de mon cÅâ ur
Cet éternel hiver qui bat comme une caisse
Qu'on clouerait sans répit depuis que ma jeunesse
A décidé d'aller se faire teindre ailleurs
À suivre
Pendant que le vulgaire était tout emmouflé
Je soufflais sur mes mains à son cul à son nez
V'là-t'y pas qu'ses bourgeons sortaient m'en jouer un air
Le printemps ça s'invente et ça se fout en taule
Le printemps c'est ma mine avec ses airs de chien
Qui vient tout ébahie me montrer tout son bien
Le temps de déposer mon arme de l'épaule
Et oui c'est ça monsieur le printemps des poètes
Tout juste un peu d'hiver pour rompre les façons
Un quart d'été un quart d'automne et des chansons
Et s'il fait encor frais on se met la casquette
On va faire des pique-niques du côté des ballots
On va se mettre au vert en croyant aux histoires
Et l'on se sent mourir au bord d'une guitare
Quand la mort espagnole envoie son flamenco
Ce qu'il faut de désirs aux heures de l'ennui
Et ce qu'il faut mentir pour que mentent les choses
Ce qu'il faut inventer pour que meurent les roses
L'espace d'un matin l'espace d'une nuit
Jamais ne vient l'avril dans le fond de mon cÅâ ur
Cet éternel hiver qui bat comme une caisse
Qu'on clouerait sans répit depuis que ma jeunesse
A décidé d'aller se faire teindre ailleurs
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